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Voyages_Voyages
26 avril 2016

Nashmarkt et restaurants

Mardi 26 avril 2016

Aujourd’hui, rien. Je devais aller faire pour Elfriede une de mes spécialités de cuisine française et pour cela elle devait me montrer les bons commerçants de son quartier mais elle est encore malade. Donc, rien et je n’avais rien prévu autre que ce rien. J’ai donc cultivé ce que je fais parfois avec plaisir : le farniente. D’autant qu’il ne faisait plus froid et même si le ciel avait parfois envie de respirer un peu et de laisser faire des trous dans les nuages, ce n’était quand même pas idéal. J’avais mis mon plus gros pull, j’ai mis mon plus léger. Mais comme le vent est tombé, on n’a plus du tout le sentiment de haute montagne des jours précédents. J’ai donc marché jusqu’au Nashmarkt qui, aujourd’hui, était ouvert. On se croirait presque dans un souk tunisien ou turc tant il ya abondance de produits du moyen orient : toutes les épices imaginables, tous les fruits séchés possible, des pain turc, libanais, persan et toutes les pâtisseries au miel. Mais il y a aussi des produits d’Europe centrale et une grande variété de fromages. Pourtant je n’ai pas vu beaucoup d’acheteurs, ils viennent peut-être le matin. Quant aux restaurants ! On trouve là toutes les cuisines que vous pouvez imaginer et comme les touristes mangent à n’importe quelle heure, il y a foule. Et comme il y a eu une bonne heure de soleil, à ce moment-là les terrasses étaient pleines. Je me suis installé pour lire Le Monde et boire une petite bouteille d’eau minérale et personne, comme je l’ai déjà signalé, ne m’a fait la remarque que j’occupais une table avec une petite consommation et que les tables étaient réservées aux repas. Ici un consommateur est un consommateur et il semblerait incongru de le refuser pour cette raison de même qu’il est incongru de lui demander, après un certain temps, de prendre une autre consommation. On peut y rester autant qu’on veut, quelle que soit la foule. Le seul inconvénient réel, du moins en ce qui me concerne, qu’il y a peu de restaurants non fumeurs. Certains ont des salles non-fumeurs, mais on a vu ce que ça donnait en France. Ici c’est pareil, au fond, mal placées, mal éclairées. Je m’installe dans la partie fumeur en espérant que, comme ce matin, un homme n’allumera pas un cigarillo juste à côté de moi. Ceci dit, s’il y a partout de nombreux restaurants de cuisine plutôt exotiques, je n’ai pas encore vu un seul restaurant français et les restaurants proposant de la cuisine autrichienne sont presque aussi rares. Aucun dans mon quartier par exemple.

À part ça, comme je fais toujours quand je n’ai rien prévu, je marche, admirant les très nombreuses façades ornées de toutes sortes de motifs : atalantes, bien sûr, angelots et putti, bien sûr, écussons plus ou moins dorés, médaillons, innombrables bossages… Comme l’on sait, Vienne a été la capitale d’un immense empire et sa richesse s’étale sur les façades du dix neuvième siècle qui a, à en juger par leurs richesses, été une époque de grande prospérité et d’une prospérité qui s’étalait. Je ne parle pas des nombreux palais mais de plus simples immeubles d’habitation ou de rapport.

Ce soir je vais voir si Elfriede va mieux puis j’irai manger quelque part, avec ou sans elle. J’ai envie de me laisser tenter par un de leurs innombrables kiosques à saucisse avec une douzaine de façons de les préparer.

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