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Voyages_Voyages
20 septembre 2016

A proposito di dolci romani

Mardi 20 septembre 2016

Peu de jours suffisant à savoir si la ville dans laquelle le voyageur a décidé de passer un moment vont lui convenir. En peu de jours on peut en connaître les bruits particuliers, le fond sonore, les odeurs, la qualité de l’air, les comportement de ses habitants, ses lieux remarquables mais il faut davantage de temps pour la faire sienne, si du moins cet accaparement est réellement possible. Ma méthode est de la connaître sur le bout des pieds : marcher, marcher et encore marcher sans vraiment se donner d’autre but que de la saisir dans ses intimités, c’est-à-dire dans ses étranges banalités quotidiennes même si elles sont rarement photogéniques. Les photos en effet obligent à chercher de la couleur, du visuel esthétique et, pour cela, les monuments ou richesses artistiques sont indispensables. Même si j’aime bien Centocelle, le quartier où je vis, je ne peux imaginer de ne publier que des photos de cette pseudo-banlieue aux immeubles tous quasiment identiques et aux jardins mal entretenus. Photographier la vie, lui donner un aspect de quelque manière spectaculaire, est beaucoup plus difficile et je ne suis pas assez photographe pour cela. Et puis, Rome possède tellement de lieux admirables que, même s’ils ont été mille fois photographiés, et souvent mieux par d’autres, que je ne peux m’empêcher de partager ce témoignage d’émerveillement qu’est toujours, d’une certaine façon, une photographie.

Tout ceci pour dire que j’ai passé ma journée au Vatican en voulant vérifier la facilité à utiliser les lignes de métro. Je me suis retrouvé là comme des milliers d’autre personne, à la station Ottaviano de la ligne A. J’ignorais que c’était celle du Vatican mais, comme j’y étais, j’ai suivi la foule place Saint Pierre. Je l’ai suivie encore pour visiter la basilique, ce grand machin plein de belles sculptures et de peintures sans grand intérêt. J’ai vu sa porte sainte et ses médaillons de bronze. Tout ça ne m’a pas fait beaucoup d’effet : trop grand, trop officiel, trop solennel. Je préfère, et de loin, les superbes petites églises baroques tourmentées et chaleureuses de Palerme dont mon œil ne se fatiguait jamais. Par contre je n’ai qu’un vague souvenir de la chapelle Sixtine et il faudra que j’y retourne un autre jour, mais il y a une telle queue, même si on vend des billets coupe-file !… Tout ça m’a quand même pris près de deux heures et je suis reparti par le château Saint Ange, cet énorme monument construit dans les mêmes briques que le mur d’Aurélien pour servir de tombeau à l’empereur Hadrien. Je ne l’ai pas visité, me contentant de le regarder sous tous les angles car j’ai encore beaucoup de temps et ne suis pas pressé. Ensuite, retour par le corso Emmanuel III vers Termini pour reprendre mon tram passant devant la « via delle botteghe oscure » dont Modiano s’est emparé pour en faire le titre d’un de ses romans et si proche de la fameuse et grandiloquente mussolinienne Piazza Venezia, me promettant de revenir bientôt rôder par là car je ne me souviens pas y être venu autrefois. J’ai déjà l’impression qu’il va m’être difficile de me lasser de cette ville car plus j’y marche et plus je me dis qu’il me faut revenir ici, ou là bien que j’aime bien aussi rôder dans les faubourgs vides et populaires de Centocelle.

Ceci dit, un peu las d’aller au restaurant et bien que ceux-ci soient plutôt bons et bons marchés dans « mon » quartier, je me suis acheté un livre de cuisine italienne…

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Commentaires
M
Qu'en est-il de tes recherches piscines mon cher Jean-Pierre?
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