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Voyages_Voyages
19 septembre 2016

Camminare sulle rovine

Lundi 19 septembre 2016

Gros orages toute la nuit, fortes pluies. Au matin ciel dégagé et soleil puis, comme d’habitude au cours de la journée, le ciel se couvre mais il ne pleut pas.

J’avais décidé, aujourd’hui, d’aller voir les Thermes de Caracalla que je ne connaissais pas. Ils se trouvent au sud de Rome à environ deux kilomètres de la porta Maggiore où j’aime bien m’arrêter pour continuer à pied en longeant le mur d’Aurélien qui court quand même sur 19 kilomètres (il va falloir qu’un jour je me décide à faire le tour complet). C’est une promenade assez agréable car on passe plusieurs portes, traverse deux jardins et des rues plus ou moins commerçantes. J’y arrive donc à 13 heures 13. Trop tard, le lundi ils sont fermés au public à 13 heures, ça m’apprendra à ne pas me renseigner avant. Qu’importe, le centre de Rome est toujours plein de découvertes et je ne connais pas cette zone au sud du mont Palatin, je découvre donc le circus maximus dont il ne reste en fait pas grand chose, puis le quartier de ruines de campitelli, en fait l’ancien célèbre Capitole qui est le sud du forum mais où on ne peut pas entrer. Peut-être par le forum mais ce sera pour une autre fois, arrivée à la belle porte de Giano, en fait un temps romain au dieu biface situé en face d’un autre temple rond, celui d’Hercule vainqueur et d’un autre encore, celui de Fortunus. Antiquité et présent se mêlent constamment à Rome et ces temples semblent aussi neufs que des bâtiments plus modernes. C’est le quartier où se trouve également la célèbre Bouche de la vérité où les touristes font la queue, à l’entrée de la petite église Santa Maria in Cosmedin qui est, elle, sans grand intérêt. Dans cette bouche de la vérité — qui était certainement une plaque d’égout —, les gens se précipitent pour mettre la main qui devrait être tranchée s’ils mentaient. Ce n’est arrivé à aucun de ceux que j’ai vu là et il ne semble pas que ce soit arrivé souvent, la plupart des gens sont donc sans mensonges. Tout à côté, juste à côté du temple de Fortunus, une maison qui a réutilisé de superbes reliefs antiques qui valent vraiment le coup d’œil mais, je ne sais pourquoi, personne ne semble les remarquer. Aujourd’hui, avec un grand plaisir, j’ai donc fait mon touriste d’autant que je suis revenu par le Mont Palatin en longeant les impressionnantes ruines du forum pourtant moins impressionnantes (on va m’accuser de snobisme, qu’importe…) que celles de Palmyre ou celles de Bosra que j’ai eu le privilège de voir en Syrie avant que Daesh n’y fasse les destructions que l’on sait. Retour donc par le centre ville, retrouvant avec une certaine nostalgie, plus ou moins par hasard, des lieux que j’ai fréquenté autrefois, me rappelant ainsi des amitiés, des présences qui parfois me manquent. La vie est ainsi faite, on n’avance que sur des ruines.

Sûr de moi, à la station Termini, je monte dans le tram que je crois être le mien et lis Le Monde. Lorsque j’abandonne ma lecture, je m’aperçois qu’il ne fait pas du tout le trajet dont j’ai l’habitude et qu’il me dépose dans un quartier que je ne connais pas. Petit désagrément qui a été l’occasion de découvrir la densité du réseau de transport en commun de Rome : un bus et un autre tram et je me retrouve Piazza dei Gerani où je loge. Ici on paie un euro cinquante pour une heure quarante de transport, quel que soit le moyen utilisé. C’est très pratique car on peut ainsi aller, par petites étapes, d’un lieu à un autre en n’hésitant pas de changer de moyen de transport.

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