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Voyages_Voyages
17 mai 2019

Piscine donc…

Ne me demandez pas pourquoi mais je tiens la plupart de mes promesses. Par contre je dis souvent des conneries. Ainsi l’altitude zéro de Stockholm dans ma première note. C’est ce qu’avait répondu Google à ma demande mais ce n’est pas vrai. Il suffit pour s’en rendre compte d’aller à la piscine qui m’a été indiquée car je dois traverser le Kronerborg parc, un des nombreux petits parcs qui parsèment l’espace de Kungsholmen. Il est sur une colline rocheuse. Ce n’est pas très haut, mais quand même. Comme tous les parcs de cette île, il comporte de vastes pelouses, un espace de jeu pour les enfants très largement utilisé et, plus étonnant, un espace réservé aux chiens, ainsi qu’un petit cimetière. Juif dans ce cas. Il paraît qu’au dix-neuvième siècle l’hygiène des familles ouvrières qui travaillaient alors dans les nombreuses fabriques de l’île était si mauvaise que la ville a eu l’idée de créer ainsi des petits parcs sur les espaces rocheux incultivables. On y trouve aussi souvent des promeneurs (ou des promeneuses) de chien attelés au troupeau de leurs animaux. Faire ça ou peigner les girafes !…

Donc, piscine. C’est une petite piscine de quartier avec un bassin de 25 mètres où l’accueil est très sympathique. Mais il est vrai que ma conversation en suédois laisse un peu à désirer. Quoi qu’il en soit, mon grand âge me vaut un tarif réduit d’environ deux euros et la caissière m’a donné un cadenas car ils sont obligatoires. Par contre les bonnets ne le sont pas ce qui, d’après mes expériences internationales de piscines, est assez rare. Ce qui n’étonnera personne, c’est que, même si hommes et femmes sont séparés dans les vestiaires, il n’y a pas de contrainte de pudeur, tout le monde est nu et même les enfants qui viennent avec leurs parents. Ainsi du côté des hommes il y avait une fillette d’environ dix ans avec son père et cela ne posait de problème à personne. J’ai déjà signalé combien cette variable de la pudeur diffère dans les piscines de tel ou tel pays, je n’y reviendrai donc pas.

J’ai mécaniquement accompli le nombre d’aller-retours que je me suis fixé. La nage équivaut en effet pour moi à une forme de méditation : impossible de penser à autre chose et il n’y a rien à voir. On est confronté seulement à ses muscles, à ses articulations et on oublie tout le reste. Le vélo, ou la marche, car sur ce point c’est presque pareil, ne permettent pas ce détachement : on y est dans un constant changement d’environnement et l’esprit, par la vue, est sans cesse sollicité remplissant la tête, dans le meilleur des cas d’une vraie jouissance à découvrir toujours des choses neuves et, dans le pire, à se confronter à une forme de bruit visuel, et parfois sonore ou même olfactif. C’est pourquoi ces « exercices » me sont complémentaires que je pratique avec assiduité et constance. Après, vient le sommeil qui réorganise tout ça.

Le problème, pour l’instant, étant quand même qu’ici je ne dors pas assez. De minuit environ à quatre heures où la lumière me réveille et m’interdit de me rendormir. Combien de jours encore avant que mon cerveau s’empare de ce nouveau rythme ?

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Commentaires
P
Et voilà donc la raison pour laquelle on dit de qq , hors de sa présence - les juifs disent que si on dit du bien de qq , il faut le faire derrière son dos... - que c'est qq qui sait nager !!! <br /> <br /> Et du coup , ça ou peigner la girafe....<br /> <br /> Comme les voyages ne forment pas que la jeunesse , tu vas revenir capable de ne dormir que quatre heures : les mânes de Napoléon et les rêves d'Emmanuel n'ont qu'à bien se tenir !
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