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Voyages_Voyages
14 octobre 2016

Non sarò mai un cittadino romano

Dernier jour et je ne comprends toujours pas le climat automnal de Rome : hier il faisait si froid que j’ai failli m’acheter une veste chaude ; aujourd’hui il fait si chaud que j’ai du mal à supporter un simple polo. Le temps hésite entre soleil et annonce d’orange. Il faut quand même les lunettes de soleil. Demain je pars à l’aube…

Aujourd’hui j’ai décidé de faire une dernière journée de tourisme pour me remettre dans la normalité des choses et j’ai décidé d’aller visiter un lieu où je n’étais encore jamais allé. C’est tombé sur le Palazzo Doria Pamphili qui se trouve sur le Corso, à deux pas de la place Venezia. De l’extérieur un immeuble assez moche car complètement noirci par les gaz d’échappement des très nombreuses voitures de cette rue : un palais privé du seizième siècle appartenant toujours à une vieille famille aristocratique romaine où l’on retrouve les Borghese et les Aldobrandini entre autres. Il aurait besoin d’un vrai ravalement. À l’intérieur un immense et luxueux palais dont on ne visite pourtant que le premier étage. Une splendeur de plafonds peints et une collection de tableaux immense qui couvrent tous les murs avec quelques tableaux que l’on a vu cent fois en reproduction : Claude Lorrain, Caravage, Quentin Metsys, Jean Brueghel l’ancien et Jean Breughel le jeune, Andrea del Sarto, Annibale Carraci… d’autres encore même si la grande masse des tableaux fait partie de cette peinture excellente mais banale qui peuple de si nombreux musées. Ajoutez à cela, bien sûr la multitude de marbres romains que ces familles ont récupéré au cours des âges et qui sont posés là comme négligemment. Le lieu vaut quand même une visite. Il y a assez peu de visiteurs ce qui est plutôt agréable et permet de prendre son temps. J’y suis donc resté près de deux heures regrettant cependant que, comme trop souvent dans les musées de ce type, l’éclairage soit si mauvais que nombre d’œuvres sont concrètement invisibles notamment, à cause des reflets, dans une perspective normale. Est-ce pour vendre des catalogues ? Car il est vrai que l’on en a souvent une bien meilleure vision d’après des photos que sur place ce qui est quand même un peu dommage.

Ensuite retour pour ranger l’appartement et préparer ma valise mais en m’accordant cependant une longue flânerie dans les rues du centre, passant par la Piazza del Pie qui doit son nom à un immense pied romain de marbre posé dans un de ses coins, puis Piazza della Minerve — il y avait à l’origine un temple à cette déesse —, son célèbre éléphant supportant un obélisque et sa basilique Santa Maria della Minerve renfermant ses très nombreux mausolées d’aristocrates ecclésiastiques romains, une autre rue encore dont je n’ai pas noté le nom où deux plaques de marbre datées de 1743 et 1744 défendent de jeter des ordures, enfin Via Nazionale vers Termini.

Voilà, c’en est fini pour moi de Rome. Ce fut un mois magnifique.

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