Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Voyages_Voyages
11 octobre 2016

Ombrelloni sono i fiori di Roma

Mardi 11 octobre 2016

Hier soir j’étais décidé à sortir de Rome et à aller à Castel Gandolfo visiter la célèbre résidence papale. Hélas, ce matin, météo parisienne : il pleut. Une petite pluie froide continue qui exige parapluie, pull over et blouson imperméable. Pas idéal pour ce genre de visite d’autant que pour moi qui aime photographier tout ce qui est statique ou qui bouge, sans lumière, les résultats sont très souvent décevants. Donc renoncement. Mais comme il n’est pas question de rester enfermé même si mon appartement est confortable, que j’y bénéficie d’un énorme home cinéma et d’une collection de DVD. Donc je me rabats sur une autre destination. J’avais vu, lors d’une de mes promenades qu’il y avait à la Galerie du Quirinal deux expositions, Rome-Paris et Trésors gothiques de la Tchécoslovaquie. L’idée ne m’en déplaisait pas. Donc, en route. Je marche de Termini au Quirinal. C’est à deux pas. L’occasion de découvrir d’autres ruines romaines et une galerie où se trouve une pâtisserie assez bonne, ce qui est assez rare ici, les pâtisseries étant le plus souvent déplorables : sans goût, bourratives, grasses… bref une horreur par rapport aux pâtisseries françaises. Bref j’arrive au Quirinal. J’avais cherché sur Internet pour éviter les quelques échecs dus à mon manque d’information mais rien n’était indiqué, la seule exposition indiquée sur le site du lieu, le bouddhisme japonais, était terminée depuis le 4 septembre. Mais, je n’ai pas rêvé, devant le bâtiment, des affiches indiquent bien les expositions. J’essai d’entrer. Impossible, personne n’est au courant. On me renvoie vers un bureau d’information situé à gauche au pied des escaliers. J’y vais. Rien. Je demande à quelques uns des très nombreux militaires et gendarmes qui sont là : personne ne sait où est ce bureau. Enfin, après insistance un d’entre eux me dit qu’il faut aller au numéro 15 de la rue. Je cherche le numéro 15, marche assez longtemps sans le trouver, revient sur mes pas et trouve enfin une porte sans indication mais qui est bien le numéro 15. J’entre. Un bureaucrate d’assez mauvaise humeur, ce qui est rare en Italie où les gens vous renseignent volontiers avec le sourire, me dit que oui, il y a bien une exposition, celle sur la Tchécoslovaquie. L’autre est close. Mais qu’il est 14 h 45 et qu’elle ferme à 15 heures. Trop tard pour retourner et visiter. Je demande si elle est ouverte demain. Non, elle est fermée lundi et mercredi. Je ne sais pas si je vais y aller…

Je me promène donc sous la pluie  dans le vieux Rome juste au-dessous du Quirinal : la fontaine de Trevi semble être une installation artistique avec tous les parapluies multicolores. C’est assez beau. D’ailleurs tous les lieux touristiques de la ville sont ainsi colorés. Je n’ai pourtant pas pu établir de corrélation entre la couleur des parapluies et les groupes linguistiques et je me demande d’ailleurs comment les groupes ne se perdent pas car, d’habitude, le parapluie de leur guide leur sert de signal de rassemblement. Peut-être, ce soir, y aura-t-il des touristes égarés dans Rome.

Quant à moi, pour me consoler, je vais, une fois n’est pas coutume, aller manger au Mac Donald du quartier. Au moins je serai entouré de jeunes italiens et italiennes.

Demain sera un autre jour.

Publicité
Publicité
Commentaires
Visiteurs
Depuis la création 5 407
Publicité
Publicité